Si les États planifient les actions sur le long terme afin de limiter notre impact sur l’environnement, ce sont bien nos habitudes quotidiennes qui viennent impacter la qualité de ce dernier. Les solutions sont donc aussi locales. À Suresnes, l’intérêt et les attentes des habitants pour la transition écologique rencontrent pleinement la volonté de la Ville. Il convient dès à présent d’aménager le territoire pour atténuer les conséquences du dérèglement climatique et réduire son impact. La gestion des îlots de chaleur, du cycle de l’eau, de la qualité de l’air, de la biodiversité, la lutte contre les « nuisibles » imposent une « renaturation » des villes, plus ambitieuse que la végétalisation décorative.
Une écologie urbaine
La préservation ou la restauration des espaces naturels fait partie des solutions. La Ville de Suresnes s’est engagée dans un plan d’action assorti de la mise en place d’un Atlas de la biodiversité locale permettant d’identifier les espèces végétales et animales présentes. Une biodiversité fragile prise en compte au niveau local et même au niveau du Département, très impliqué auprès des communes pour favoriser les connexions d’écosystèmes, notamment avec ses parcs départementaux, y compris le mont Valérien. Suresnes bénéficie d’une situation privilégiée en bordure de Seine, face au bois de Boulogne, à flanc de coteau du mont Valérien, avec 33 hectares de parcs et jardins publics, où la flore, la faune et une nature sauvage régénérée doivent trouver leur place. Accompagner, privilégier le retour à la (pleine) terre d’une nature sauvage, endémique, l’observer, l’accompagner, lui permettre de se développer, c’est de la renaturation.
De quoi parle-t-on quand on dit…
Végétalisation : action de couvrir une surface de végétaux, notamment de plantes herbacées.
Verdissement : opération consistant à augmenter la quantité de végétaux présents dans un espace, ou, action visant à limiter les émissions de CO2 de certaines activités.
Renaturation : restauration et conservation en bon état écologique et paysager de sites dégradés, en favorisant la réimplantation d’espèces vivantes animales et végétales.