Qualité de l’eau

L’eau à Suresnes

L’eau distribuée à Suresnes est un mélange d’eau souterraine prélevée dans la nappe phréatique de la craie à Croissy-sur-Seine et Aubergenville, et d’eau superficielle puisée dans la Seine.

L’eau de Seine subit un traitement poussé dans l’usine d’eau potable du Mont Valérien.

Contrôler la qualité de l’eau

Sénéo est le fournisseur d’eau de Suresnes. Il dessert en tout 610 000 habitants répartis dans 10 communes. Chaque mois, Sénéo met à disposition une info-surveillance détaillée sur la qualité de l’eau potable, offrant un aperçu complet des caractéristiques de l’eau du robinet, comprenant minéralité, dureté, température ainsi que les paramètres physico-chimiques et bactériologiques.

Vous pouvez désormais contrôler la qualité de l’eau de votre commune, son prix ainsi que les travaux programmés en cliquant sur le site suivant : sénéo.fr ou en contactant directement les services Hygiène et Prévention des risques de la municipalité au 01 41 18 19 20.

Préserver la qualité de l’eau

L’eau potable est un bien d’autant plus difficile et cher à produire que nos rejets liquides, industriels, agricoles et domestiques polluent les sources d’eau disponibles.

Limiter sa consommation d’eau :

• équipez-vous d’appareils de lavage économes (lave-linges et lave-vaisselles), et évitez de les faire fonctionner à moitié vide
• préférez des chasses d’eau économes, et placez un économiseur d’eau dans la cuve
• optez pour des robinets mitigeurs qui donnent rapidement la bonne température, en y associant des réducteurs de débit
• s’assurer du bon entretien de sa robinetterie
• privilégier la douche au bain
• éviter de laisser couler l’eau pendant que l’on se lave les mains permet d’économiser 70% d’eau.
• installer une toiture végétalisée

Limiter la pollution de l’eau :

• ne jetez pas dans l’évier, les toilettes ou les bouches d’évacuation : les médicaments, désherbants, engrais, huiles de vidange, hydrocarbures, peintures, etc. ; ces derniers étant pris en charge par le camion COVED, présent le premier samedi de chaque mois sur le marché Emile Zola (face à la poste) et le troisième jeudi de chaque mois sur le marché Caron-Jaurès (entrée côté Albert Caron).
• pour préserver le bon écoulement de votre évier, préférez une grille de protection à un broyeur d’ordures ménagères
• ne lavez pas votre voiture dans la rue car le lavage entraîne des hydrocarbures et des particules polluantes. Les garages, stations-service et stations de lavage possèdent des filtres qui sont nettoyés en dehors du réseau d’assainissement.

Consommer en protégeant sa santé

• après une absence prolongée, faîtes couler l’eau quelques instants avant de la consommer à des fins alimentaires. Ce conseil est à appliquer de façon systématique si vos canalisations sont en plomb. L’eau chargée en plomb est contre-indiquée pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge.
• préférez l’eau froide pour la boisson et la préparation des aliments : en effet le système de chauffage de l’eau est susceptible d’en amoindrir la qualité.
• ne conservez pas votre eau plus de 2 jours en bouteille, bien bouchée et toujours au frais.

Si vous disposez d’un traitement complémentaire (adoucisseur, purificateur, etc.), entretenez-le régulièrement. En effet les sels contenus dans ces appareils peuvent modifier le goût de l’eau.

Comprendre sa facture d’eau 

 

Un logement est desservi à la fois par le réseau d’eau potable et par celui de traitement des eaux usées. Afin d’éviter la double facturation, le fournisseur d’eau potable prélève tous les coûts et en reverse la partie due au service de traitement des eaux. Ainsi, la facture d’eau contient un abonnement mensuel pour l’accès à l’eau potable, le coût de l’eau potable consommée, un abonnement mensuel pour le traitement des eaux usées, le coût de traitement de l’eau consommée, ainsi que les taxes. L’utilisateur paye donc une part fixe (les deux abonnements) et une part variable, selon la consommation d’eau du logement. La moyenne de consommation d’eau en France est de 54 m3 d’eau par an et par personne, toutefois, en région parisienne notre consommation est plutôt de 58 m3. Chaque logement peut ajuster ses habitudes de consommation afin de se situer en dessous de ces chiffres et diminuer sa facture.