Les débats ont été riches le 21 mai lors du colloque “Ma Ville et l’IA” organisé par Ville de Suresnes en partenariat avec Acteurs publics, qui a mobilisé plus de 200 personnes. Retour sur quelques idées fortes :
➡️ Un consensus.
l’IA est déjà pour les villes une révolution comparable à ce que fut l’arrivée de l’électricité ou d’internet. ⚡🖥️La différence c’est la rapidité avec laquelle elle survient. Quand il avait fallu plus de 7 ans pour que le web s’installe dans les usages, l’IA a débarqué en à peine 6 mois.✨
➡️Une nécessité.
L’IA restitue ce dont nous l’alimentons. La qualité de ses réponses dépend de nos interactions. Il est indispensable de la questionner, mais aussi d’analyser ses réponses et de la challenger. Notre esprit critique la fera progresser.
➡️Une conviction.
L’IA ne remplacera ni les gens ni les agents 🧑🤝🧑 mais elle modifiera en profondeur leur façon de travailler. L’impact de sa capacité d’analyse sera positif si les collectivités l’anticipent et s’organisent pour travailler avec elle. À cette condition, elle interviendra en complément des agents, leur permettant de se centrer sur des actions à valeur ajoutée et de se consacrer davantage au rapport avec les usagers.
➡️Un enjeu.
Il faut répondre aux inquiétudes qu’elle peut susciter en s’engageant sur une IA responsable a souligné Guillaume Boudy en accueillant les participants. À celle-ci il faut donc des garde-fous mais, selon le mot de Emmanuel R. Goffi, PhD, pas d’une « cosméthique » qui consisterait à lui mettre des limites superficielles sans fond ni réflexion.
➡️Des actions.
Suresnes s’est saisie de l’IA dans la mise en place de son guichet unique en l’intégrant dans des solutions opérationnelles (voice bot et chat bot). Elle veut, a rappelé Thomas Klein, avancer progressivement et engager une démarche d’acculturation de ses agents, avec notamment en octobre un séminaire pour partager concrètement les opportunités qu’elle permet et le lancement d’une réflexion sur une charte d’utilisation