Dans les coulisses… des réserves du MUS

Méconnues du public, les réserves du MUS renferment des trésors du patrimoine suresnois dont il faut prendre soin et assurer la conservation.

Quatre salles des trésors

La salle des lapidaires abrite les statues des personnages qui ont fait la ville, des pierres sculptées, des plaques de cheminées… Celle de l’industrie renferme notamment tout ce qui a trait à l’automobile et l’aviation. La salle consacrée à l’ethnologie rassemble des objets de la vie quotidienne : on y trouve du mobilier de l’École de plein air, des outils agricoles (le plus vieil objet, un racloir en silex, date de 70 000 avant notre ère) ou encore l’épée d’académicien du Suresnois et ancien conservateur du musée du Louvre, Germain Bazin.

Enfin, la salle des arts graphiques regroupe peintures, impressions, dessins et cartes postales. Elles ouvrent régulièrement leurs portes au public : à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, lors de visites de scolaires, ou encore sur demande de chercheurs, d’étudiants ou de conservateurs d’autres musées.

Photo Yazid Menour / Ville de Suresnes
Portrait de la petite Camille Desbassayns de Richemont, morte à Suresnes à 3 ans, offert au 19e siècle par la famille au curé de la ville. Photo Yazid Menour / Ville de Suresnes

 

Des collections sans cesse enrichies

Les œuvres deviennent la propriété du musée par dons, legs ou acquisitions. « Une fois inscrite au registre, l’œuvre est inaliénable et imprescriptible, indique Émeline Trion, chargée de valorisation. Il faut donc tout faire pour la préserver, la protéger et la valoriser. » Rassemblées à partir de 1890 par des passionnés d’histoire locale, les collections du MUS sont sans cesse enrichies. La bibliothèque de Henri Sellier, cachée pendant la Seconde Guerre mondiale, a ainsi ressurgi dans le sous-sol du théâtre Jean Vilar en 2012. Autre surprise récente : la ville de la Roche-sur-Yon a fait don à Suresnes d’un lot de 80 dessins de Claude Delaunay, réalisés pour le parfumeur François Coty.

Les œuvres exposées

Les œuvres sont amenées à être
exposées lors des expositions
temporaires, mais aussi dans
l’exposition permanente, régulièrement renouvelée. Elles
sont aussi parfois prêtées à d’autres
musées, qui les repèrent sur la base
de données du MUS ou sur la base
Joconde du ministère de la Culture.
Elles peuvent également être placées
dans la salle de quarantaine : on les y isole notamment en cas d’infestation (mites etc.) Avant de réintégrer les réserves en toute sécurité !

L’épée de Germain Bazin (1901-1990), Suresnois, académicien et conservateur du musée du Louvre Photo Yazid Menour / Ville de Suresnes

Le MUS, c’est aussi :

  • 11 000 œuvres
  • 60 000 cartes postales
  • 2024 dernières acquisitions en ventes aux enchères
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