Entrée en fonction en juillet dernier, la nouvelle commissaire de Suresnes poursuit le travail de fond engagé en matière de lutte contre la délinquance et la criminalité.
Quelles sont vos principales missions ?
Il s’agit en premier lieu d’assurer la direction du commissariat et des hommes et femmes qui le composent. Améliorer nos process, définir nos orientations, gérer les équipes sont autant de missions quotidiennes. Le commissariat est par ailleurs en prise directe avec l’actualité locale, départementale et nationale. Ainsi, nous sécurisons des événements et luttons contre la délinquance locale. C’est un métier de service public très riche, avec des missions variées. Même si l’on est confronté à la violence, physique et verbale, on sait pourquoi on se lève le matin.
Comment travaillez-vous avec la Police municipale ?
Nous entretenons des relations très fluides avec la Police municipale, avec laquelle nous avons des réunions régulières qui nous permettent d’obtenir de précieuses remontées de terrain. Il est toujours très riche et intéressant de travailler avec les autres forces et acteurs du territoire.
Quels seront vos défis dans les mois à venir ?
Je m’inscris dans la continuité de mes prédécesseurs et poursuis le travail de fond engagé, notamment sur le trafic de stupéfiants, les violences intrafamiliales ou encore les cambriolages, qui sont des priorités gouvernementales. Les challenges dépendront aussi des grandes orientations données par le ministre de l’Intérieur en matière de lutte contre la criminalité.
Placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, la Police nationale est chargée d’assurer la sécurité des biens, des personnes et des institutions, et lutte contre toutes les formes de violence. Le commissariat de police est ouvert tous les jours pour l’accueil du public. Il est possible de s’y rendre pour faire un signalement, porter plainte ou encore déposer une main courante.