Thibaud Tchertchian : l’artiste qui fait le mur

Photo de Sami Darwich
Suresnois influencé par les techniques du graff, qu’il a pratiqué un temps, Thibaud Tchertchian a signé la fresque visible depuis décembre dans le foyer des artistes de la salle Aéroplane du théâtre Jean Vilar.

La Croisée des chemins condense parfaitement l’histoire et les influences de Thibaud Tchertchian, artiste de 40 ans qui a été à l’honneur dans une cinquantaine d’expositions en France et en Asie. « On retrouve dans cette œuvre plusieurs niveaux de lectures et une des techniques principales que j’ai pu développer au cours de ma carrière. J’ai aussi voulu y intégrer des références à la peinture chinoise qui m’a influencé pendant ma résidence artistique dans ce pays. »

Une technique-signature

Une patte très personnelle, forgée avec le temps, et qui puise ses racines dans le graff, que l’artiste découvre à 15 ans, à la faveur de deux concours organisés à Suresnes, à la résidence des Très Bourgeois, puis à la gare SNCF. Il fera ensuite l’école des Beaux-arts de Rueil-Malmaison avant d’être diplômé de l’École nationale d’arts plastiques de La Réunion avec les félicitations du jury. C’est à partir de 2007 qu’il trouve réellement son style, qu’il a pu éprouver en Thaïlande, où il a vécu 7 ans, au sein d’une scène artistique en pleine effervescence. « La bombe aérosol me permet d’aboutir à ces crachotis de noir sur blanc que l’on voit dans la fresque. Ce côté calligraphique appartient au geste dépouillé du graffiti avec des effets assez nouveaux, des flous et des parties plus compactes et précises. Dans la brume aérosol, on découvre alors une ville rétro futuriste au sein d’une forêt. »

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