À Suresnes, les mobilités évoluent pour répondre aux besoins de chacun. Piétons, cyclistes, automobilistes, personnes à mobilité réduite… tous doivent pouvoir circuler en ville de manière fluide, sécurisée et agréable. Tout en répondant à un enjeu : donner plus de place aux modes doux et respectueux de l’environnement.
À chaque chantier de voirie, la Ville et le Département repensent les conditions de circulation et renforcent l’accessibilité. Ces travaux menés en concertation avec les communes de POLD (Paris Ouest La Défense) assurent une cohérence à l’échelle du territoire.
Mieux partager l’espace public
Dès que cela s’y prête – souvent sur les plus grands axes -, les flux piétons, cyclistes et automobiles sont séparés. C’est le cas sur le boulevard Washington, le quai Gallieni, le pont de Suresnes, et bientôt sur le bas du boulevard Henri Sellier. La rue de Verdun est équipée d’une piste cyclable en sens inverse protégée. Ailleurs, comme sur la place Henri IV, dans la rue Émile Zola, ou encore sur le boulevard Aristide Briand, de larges trottoirs facilitent les cheminements. Enfin, il existe des zones de rencontres, où les piétons sont autorisés à circuler sur la chaussée et bénéficient de la priorité sur les véhicules et les vélos. La vitesse des véhicules y est limitée à 20 km/h. Piétons et véhicules à faible vitesse cohabitent. Tout le centre-ville de Suresnes est ainsi classé zone de rencontre (place du Général Leclerc, Émile Zola, Desbassayns de Richemont). Une partie de la rue des Bourets est interdite à la circulation des vélos. Les chaussées où la vitesse est limitée à 30 km/h sont à double sens pour les cyclistes.
Une ville accessible à tous
Certains aménagements peuvent être discrets mais essentiels : pose de bandes podotactiles pour les personnes malvoyantes, installation de potelets à tête blanche pour mieux signaler les passages piétons, élargissement des trottoirs, création de pistes cyclables, installations d’arceaux (500) et de stations de réparation pour les vélos (six)… Tous les arrêts de bus de la ville sont accessibles aux PMR, et les véhicules sont équipés de rampes pour faciliter la montée des personnes à mobilité réduite.
Nouveaux usages
Rendre les trajets plus simples et plus durables, c’est aussi accompagner le développement de nouveaux usages. En parallèle du développement des stations Vélib’ (au nombre de dix), Suresnes mise sur l’autopartage pour diversifier les options de mobilité. Avec quatre stations Citiz (dix véhicules), les Suresnois disposent d’une solution souple et accessible. Enfin, le SIGEIF (Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Île-de-France) a installé 35 points de recharge électrique pour les véhicules dans toute la ville.
Sensibiliser dès le plus jeune âge
La mobilité, c’est aussi une question de comportements. À Suresnes, la sensibilisation commence dès l’école avec des dispositifs comme Savoir rouler à vélo ou le Permis piéton. Des événements comme Mai à vélo, Natur’en Seine ou la Semaine de la mobilité permettent également de toucher un public plus large et de promouvoir les mobilités douces.
Priorité au respect !
Respecter les règles de circulation, c’est avant tout respecter les autres, que l’on soit au volant d’une voiture, sur un deux roues ou à pied. Cela commence par des gestes simples : ralentir, céder le passage, ne pas s’arrêter au milieu d’une voie, d’une piste cyclable, d’un trottoir, mettre son clignotant et ne pas utiliser son téléphone au volant ou en traversant une rue si l’on est piéton, respecter l’obligation de mettre le pied à terre pour les cyclistes. On ne le dira jamais assez : les piétons sont les usagers les plus fragiles. Sans carrosserie, pare-chocs ni casque, ils sont particulièrement exposés en cas de collision. Le Code de la route impose aux automobilistes comme aux cyclistes de leur accorder la priorité. Mais cela ne signifie pas que les piétons peuvent tout se permettre : le respect et la prudence, c’est pour tout le monde !
Crédit / Yazid Menour