Depuis sa parution en 2009, Le Chœur des femmes a été énormément lu et beaucoup adapté. Comment accueillez-vous cette nouvelle adaptation à la scène ?
C’est gratifiant, et en même temps c’est la preuve que le texte, une fois publié, n’appartient plus à son auteur et n’a pas besoin de lui pour exister ! Les lectrices et les lecteurs se l’approprient, et c’est une bonne chose. L’adaptation de l’œuvre devient l’aventure de celui qui l’adapte… Le mérite du succès de la pièce reviendra donc entièrement à Violaine Brébion et à sa troupe ! C’est en tout cas une fierté d’être joué dans un théâtre qui porte le nom de ce grand Monsieur qu’était Jean Vilar.
Les questions soulevées dans votre ouvrage, notamment autour de la relation médecin / patiente, trouvent encore plus d’écho aujourd’hui qu’il y a 15 ans…
Oui, les réseaux sociaux ont fait circuler la parole des femmes et, avec elle, l’idée que la maltraitance médicale, et notamment gynécologique, est inacceptable. Sur ce plan-là, le roman était précurseur : il disait des choses qui n’avaient jamais été dites, abordait des questions qui n’avaient pas été posées. Au fil des ans, le livre est devenu un outil et une référence en ce qu’il décrit ce qui doit se faire ou pas, les pratiques légitimes et celles qui ne le sont pas.
Avez-vous déjà pensé à écrire pour le théâtre ?
J’ai toujours eu très envie d’écrire pour le théâtre mais, hormis quelques incursions dans la forme théâtrale, avec notamment une pièce radiophonique, je n’ai pas sauté le pas. Pour moi, la forme et le contenu sont indissociables : il me reste donc à trouver la bonne histoire et à avoir l’occasion de la monter !
Informations pratiques :
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Rendez-vous le 15 mars à 20h30
Théâtre Jean Vilar
Avec Violaine Brébion, Xavier Clion, Clotilde Daniault.
la relation entre deux médecins en désaccord sur leur pratique au cœur d’un service de médecine des femmes, Le Chœur des femmes de Martin Winckler a été mis en scène par Violaine Brébion dans une adaptation qui donne à entendre la parole poignante de patientes autour de sujets tels que l’avortement, la contraception ou encore les violences conjugales.