L’eau : Ressource précieuse, gestion rigoureuse

La consommation d’eau par la collectivité se concentre sur trois domaines : les bâtiments municipaux (bureaux, crèches, écoles, ou encore gymnases) , les parcs et jardins et le nettoiement des rues. Pour ces deux derniers, la Ville met en oeuvre de nombreuses solutions pour raisonner son utilisation de l’eau.

Adapter au cas par cas selon les besoins des plantes. C’est le maître-mot de la Ville en matière d’arrosage. Pour les arbres, seuls ceux nouvellement plantés sont arrosés jusqu’à leur complète adaptation et ensuite, seulement en cas de nécessité, grâce à des sondes qui permettent de connaître les besoins.

L’arrosage est automatique et associé à un débimètre et à une station météo qui le rendent plus performant. Enfin, les jardiniers ne bêchent plus, évitant ainsi de déstructurer les sols.

Un arrosage raisonné

Les besoins en eau varient en fonction de la saison. Le pic est atteint entre juin et septembre où chaque mois sont utilisés 120 md’eau. Le reste de l’année, la consommation se situe aux alentours de 35/40 mpar mois. En 2015, la Ville a mis en place un système de cuves de récupération des eaux pluviales afin de limiter la consommation prélevée sur le réseau : à la Cité-jardins, une énorme cuve de 100 000 litres est utilisée pour l’arrosage des arbres (il faut une année de pluie pour la remplir et elle n’est jamais vide).

Une seconde cuve est située dans le bas de Suresnes. Grâce à elles, nous économisons chaque année 800 md’eau potable. Côté nettoyage, la fréquence de nettoyage de la voirie a été optimisée pour réduire la consommation d’eau et les camions du prestataire ont accès aux cuves de récupération des eaux.

Rendre l’eau à la nature

Chaque nouveau parc, square ou massif fleuri est conçu de telle sorte que les eaux de pluie s’écoulent vers les plantations, ce qui présente un triple avantage : l’eau retourne vers les nappes phréatiques et pas dans les réseaux d’assainissement. C’est moins d’eau à traiter avant de la renvoyer dans la Seine.

À savoir :

2400 m2 de surfaces d’espaces végétalisés créés en 2022

Rendre le sols moins imperméables limite la saturation des réseaux d’assainissement, oriente l’eau vers les sols et les végétaux, réduit les îlots de chaleur. Chaque fois que c’est possible, le béton est remplacé par de la pelouse.

L’eau à la source :

Les sources du mont Valérien étaient historiquement nombreuses. La Ville a travaillé avec l’association Espaces pour identifier celles qui perdureraient. Une première source a été identifiée dans le Cimetière américain grâce au cadastre de 1816, qui porte la mentio d’une fontaine rue des Carrières, alimentée depuis le mont Valérien vers la rue du Calvaire.

Pour en savoir plus :

Les grands enjeux de l’eau potable
De la Seine au robinet, histoire d’eau
Assainissement : mais où va notre eau après ?

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