« C’est un immense honneur ! J’ai eu la chance d’avoir été choisi par la Fédération française de taekwondo. Ça n’arrive qu’une fois dans une vie. C’est une grande fierté de représenter mon sport et la ville de Suresnes. » Faouzi Aïssa jubile. Et il y a de quoi !
Le 24 juillet prochain, il fera partie du relais de la Flamme, à Gennevilliers, au sein d’une équipe de 24 personnes, parmi lesquelles Marlène Harnois (médaillée de bronze aux JO 2012) et Pascal Gentil (médaillé de bronze aux JO 2000 et 2004). L’homme est fier et heureux, mais nullement impressionné. Il faut dire qu’à 60 ans, ce pionnier du taekwondo à Suresnes, médaillé d’argent à deux reprises en Coupe de France seniors technique, examinateur de grades au niveau national, juge international, arbitre national, Maître- Instructeur fédéral et créateur, avec son épouse Béatrice, du Taekwondo Do-Jang Suresnois, gère sa vie comme un athlète de haut niveau.
Passionné par la transmission
Gestionnaire bénévole de son club (70 licenciés) depuis plus de 30 ans, il organise régulièrement des compétitions et des évènements à Suresnes, dont la récente rencontre entre des jeunes pratiquants d’Îlede-France et les athlètes de taekwondo de l’équipe de France sélectionnés pour les JO. Sacré meilleur éducateur sportif des Hauts-de-Seine en 2010, il continue de transmettre sa passion aux jeunes et moins jeunes en compétition, en loisirs et en initiation, avec toujours le même engouement. « J’aime la vivacité et la souplesse de cet art martial associé à de nombreuses valeurs. Il permet de travailler sur soi et de donner aux autres. »
Un investissement qui a permis à plusieurs de ses élèves d’obtenir des podiums nationaux et internationaux, tels que Fiona Souchard, arrivée 3e aux championnats de France seniors 2024, et Youssef Mansour, médaillé d’argent à l’Open international de Poitiers, en octobre dernier. Mais la passion de Faouzi Aïssa dépasse largement les frontières de son club, qu’il définit comme convivial, familial et ouvert à tous. Chef d’entreprise et artisan dans le bâtiment, marié depuis 37 ans et père de deux enfants aujourd’hui adultes, il s’investit également pour développer le taekwondo en Afrique et, notamment, en Tunisie, son pays d’origine.