Ecran total : des interventions auprès des jeunes

Ils sont référent aux médias, responsable de l’éducation numérique. Leur quotidien, c’est sensibiliser et susciter des échanges et des réflexions auprès des plus jeunes, pour les amener à prendre du recul sur leurs propres pratiques. La parole aux experts, qui interviendront lors d’Ecran total : s’exposer en toute sécurité.
Carina Chatain

L’éducation au numérique est l’affaire de tous

Partenaire de « Écran total », la CNIL est engagée depuis 10 ans dans des actions concrètes d’éducation au numérique dès le plus jeune âge, comme le rappelle Carina Chatain, responsable de l’éducation numérique à la CNIL.

« L’éducation au numérique est un enjeu sociétal majeur : présents sur les réseaux sociaux de plus en plus tôt, les jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils sont exposés, qu’il s’agisse de
cyber harcèlement, de piratage de compte ou d’exposition à la pornographie. Pour les armer, nous avons mis en place un grand nombre d’actions et de ressources pédagogiques qui abordent ces sujets de manière ludique et concrète. C’est l’affaire de toute la société : l’école, bien sûr, qui a un rôle fondamental à jouer, mais aussi les parents, les associations de protection de l’enfance, sans oublier les entreprises, que la CNIL essaie de sensibiliser. »

* CNIL : Commission nationale de l’Informatique et des Libertés

Damien Martigny

L’e-réputation, un sujet sur lequel il faut sensibiliser les plus jeunes

Damien Martigny est le référent éducation aux médias de Suresnes Information Jeunesse (SIJ). Il intervient régulièrement dans les collèges et lycées suresnois autour des enjeux du numérique et notamment de la e-réputation.

« L’e-réputation c’est tout ce que l’on dit de vous en ligne, et sur lequel vous n’avez souvent pas de contrôle. Les jeunes ne se rendent pas forcément compte qu’une fois la machine lancée, elle est très difficile à arrêter. Pour les sensibiliser, nous utilisons différents outils selon l’âge des publics visés. Avec les collégiens, nous utilisons un jeu appelé “Je publie ou je ne
publie pas”, qui permet d’ouvrir le dialogue sur les rumeurs, les contenus choquants, la drogue, le harcèlement… Le but du jeu est de créer chez ces jeunes des automatismes qui leur permettent de s’y retrouver quand ils publient du contenu sur les réseaux sociaux. »

 

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