Premier opérateur public d’Europe pour le traitement des déchets, le Syctom assure ce service public pour 82 communes en Île-de-France. Une mission technique, avec un objectif ambitieux : zéro déchet non valorisé.
Déplacer des montagnesSur le site de Nanterre, le contenu des bacs jaunes de 13 communes, |
|
|
Des machines performantes…L’ensemble des emballages plastiques et métalliques est traité. Le process intègre des technologies ultra innovantes et performantes de tri automatique : cribles balistiques pour séparer les corps creux et les corps plats, trieurs optiques pour classer par matière, séparateurs magnétiques pour capter les emballages en acier… La chaîne de tri traite 17 tonnes par heure. |
Et des humains irremplaçablesDans les cabines de tri, les opérateurs contrôlent et affinent la sélection des matières recyclables par catégorie, corrigeant les erreurs des machines. |
|
|
Les déchets, c’est de la balle !De grosses presses compriment les déchets pour en faire des paquets, matière par matière (papier, acier, aluminium…). C’est la « mise en balles ». Des camions viennent ensuite récupérer ces paquets et les emportent vers les filières de recyclage adaptées. Quand c’est possible, le transport fluvial est privilégié : le papier trié à Nanterre est ainsi acheminé en péniche dans une cartonnerie près de Rouen. |
Déchets bien triés, facture qui baisse
Un meilleur tri, c’est la taxe sur les ordures ménagères qui baisse ! La recette principale du Syctom provient de la contribution des collectivités, calculée en fonction
du poids des déchets de chacune d’entre elles. Pour financer cette redevance, les habitants payent la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM), rattachée à
la taxe foncière. Le traitement des ordures ménagères est facturé plus cher que celui des emballages recyclables : 100 euros la tonne contre 19 euros. Objectif : inciter les communes à faire de la pédagogie auprès des administrés sur les bonnes pratiques de tri.