Dans les coulisses… des cimetières de Suresnes

Les horaires et la navette

Les horaires des cimetières suresnois sont les suivants :

• du 16 octobre au 31 mars : 9h-17h
• du 1er avril au 15 octobre : 9h-18h

Les véhicules ne sont pas autorisés le 1^er novembre.

Un service de car pour le cimetière des Bulvis pour le mercredi 1^er novembre est aussi organisé.

Départs de la Mairie : 9h, 10h, 11h, 14h, 15h

Arrêts prévus :

• Ecole Robert Pontillon
• Square Marcel Legras, rue de la Liberté
• Croix du Roy
• Place de la Paix (Cité-Jardins)

L’historique

Rue Carnot, le plus ancien cimetière (1810), près de l’Hôtel de ville, compte 767 emplacements, concessions perpétuelles ou centenaires. On n’y pratique qu’une dizaine d’inhumations par an pour les familles possédant déjà une concession.

Avis aux descendants Trois semaines avant la Toussaint, Christian Da Silva et Sébastien Gaillourdet, les conservateurs de cimetière, déposent une plaque sur les sépultures dont la concession arrive à échéance, incitant les familles à prendre contact avec la mairie afin d’éviter une procédure de reprise pour libérer l’emplacement. Toute l’année, ils effectuent des recherches de descendance pour les tombes en état d’abandon ou présentant un danger et que la Ville doit provisoirement mettre en sécurité à ses frais.

Place au vert « Les cimetières Voltaire et des Bulvis sont toujours en mouvement », explique le conservateur du cimetière Christian Da Silva. « Au gré des campagnes de reprise de concessions échues et non renouvelées, nous réaménageons des zones destinées à être arborées et végétalisées dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur urbains. De même, nous débétonnons peu à peu les allées des trois cimetières afin de désimperméabiliser les sols pour permettre l’absorption des eaux de pluie. »

Temps modernes

Créé en 1890, le cimetière situé rue Voltaire, face à celui de Puteaux, compte aujourd’hui 4 945 emplacements et s’est adapté aux nouvelles pratiques funéraires, accueillant des colombariums et des cavurnes (petit caveau destiné à accueillir les urnes funéraires) depuis 1991, ainsi qu’un jardin du souvenir avec puits de dispersion depuis 2021. On y trouve un carré militaire des deux guerres mondiales, d’Indochine et d’Afrique du Nord et le monument aux morts érigé après la guerre franco-allemande de 1870. Depuis 2021, ce site a fait l’objet d’importants travaux de végétalisation.

Nouveaux usages Ne parlez pas d’incinération. « L’incinération concerne les déchets ménagers. Dans le domaine funéraire on parle de crémation », précise Christian Da Silva. La Ville accompagne la croissance des demandes pour ce nouveau type de sépulture et propose différents « modèles » de cases de colombarium ou de cavurnes (petit caveau destiné à accueillir les urnes funéraires), elles aussi pour des concessions de 10 ou 30 ans. Récemment des puits de dispersion (des cendres des défunts) ont été aménagés dans les cimetières Voltaire et Bulvis.

Des chiffres sur les cimetières suresnois : 9 840 emplacements dans les 3 cimetières communaux 10 ans ou 30 ans sont les deux durées possibles pour les nouvelles concessions et les prolongations 160 opérations funéraires (inhumations, exhumations) chaque année dans les 3 cimetières de Suresnes

Un bout de Rueil

La Ville, ne disposant pas de terrain disponible, a acquis dans les années 1950 un terrain sur la commune de Rueil-Malmaison afin d’y créer le cimetière des Bulvis (4 128 emplacements actuellement), à proximité de la Cité-jardins. Il fait lui aussi l’objet d’une réorganisation progressive de ses espaces à des fin de verdissement. Un local permettant aux conservateurs de recevoir le public sur rendez-vous vient d’y être aménagé. L’entretien des espaces verts des cimetières est assuré par le service Parcs et jardins de la Ville et une société extérieure.

 

Les cimetières suresnois