Après trois nuits de violence, Guillaume Boudy, Maire de Suresnes, Vice-Président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, en appelle au calme et à la raison.
Depuis le décès, dans des circonstances tragiques, du jeune Nahel Merzouk, Suresnes et ses habitants, comme nombre de villes voisines et sur tout le territoire français, sont les victimes collatérales de l’expression violente d’une colère qui va bien au-delà de l’émotion légitime ressentie à la suite de ce drame.
Bien entendu, nous nous associons au chagrin et à la douleur d’une famille endeuillée, tout en demandant que toute la lumière soit faite sur ce drame. Les déclarations récentes du Procureur de la République montrent tout le sérieux et l’objectivité d’une enquête qui ne fait que commencer. La perte d’un enfant, quelle qu’en soit la raison, est terrible. Pour autant ni les Suresnois ni les Français dans leur ensemble n’ont à en subir les conséquences.
Depuis trois jours, nous déplorons sur le territoire suresnois de nombreuses dégradations ciblées dont les conséquences pour les victimes, commerces, théâtre, Ville sont d’ores et déjà importantes et coûteuses. Ces actes inacceptables ne permettront en rien l’émergence de la vérité et surtout ne ramèneront pas à la vie le jeune Nahel. Par cette violence, les auteurs de ces dégradations et agressions pénalisent les Suresnois et les commerçants, déjà en difficulté.
Plus largement dans d’autres territoires du pays ces exactions pénaliseront des quartiers déjà enclavés et les difficultés de populations dont les équipements publics sont pris pour cible. C’est pourquoi, Guillaume Boudy, Maire de Suresnes en appelle au calme, au bon sens de chacun et à la raison. Cette spirale de la violence et de la destruction ne sert en rien la cause des jeunes qui se considèrent comme incompris.
Seuls le dialogue, le déroulement serein de la Justice, le retour de la paix civile et de l’ordre public et le soutien à la famille du jeune Nahel nous permettront de sortir par le haut de cette situation que personne n’a souhaitée.