Assainissement : mais où va notre eau après ?

S’il convient de traiter l’eau avant de la consommer, il est tout aussi important de l’assainir avant de la restituer à la nature. Deux réseaux souterrains distincts se croisent ainsi, l’un pour l’acheminement de l’eau potable, l’autre pour l’évacuation et le traitement des eaux usées.

Suresnes possède un réseau communal d’assainissement qui compte plus de 33 kilomètres de canalisations, première étape d’un réseau départemental qui collecte et transporte les eaux usées et pluviales jusqu’à la station d’épuration du SIAAP (syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne) située à Achères dans les Yvelines.

De quelles eaux parle-t-on ? Tout d’abord des eaux usées domestiques d’origine ménagère : lessive, cuisine, salle de bains et toilette. S’ajoutent les eaux usées “non domestiques” provenant d’un usage industriel, commercial ou artisanal et, enfin, les eaux pluviales, pluie, neige, grêle récupérées par les grilles et avaloirs sur la voirie. L’eau d’arrosage et de lavage des voies publiques ou privées, des jardins, des cours d’immeubles entre dans cette catégorie.

Le SIAAP assure l’acheminement des eaux usées jusqu’à ses usines d’épuration où elles sont dépolluées afin de rendre à la Seine une eau propre, propice au développement de la faune et de la flore.

Retour à la Seine

Dans l’usine d’épuration d’Achères, les eaux usées sont débarrassées successivement des gros déchets, des graisses, des sables, des petites particules et pollutions invisibles et peuvent ainsi être rejetées. La valorisation des boues issues de l’épuration permet au SIAAP de produire du biogaz (gaz vert) utilisé comme source d’énergie pour ses installations et des engrais pour l’agriculture. Rejetée dans la Seine, l’eau dépolluée permet de maintenir l’équilibre du milieu aquatique. Gageons que les athlètes qui vont prendre part cet été aux épreuves olympiques du triathlon et de la natation en eau libre ne sont pas les derniers à s’en souciers !

Haro sur les mégots et les crottes : L’eau de pluie en arrivant dans la rue se charge de matières polluantes : huiles automobiles et carburants, métaux, déchets divers et surtout, mégots et crottes de chiens… Ces pollutions, qui pourraient être évitées, rejoignent les égouts et représentent autant de déchets à traiter par l’assainissement.

Pour en savoir plus :

Les grands enjeux de l’eau potable
L’eau : Ressource précieuse, gestion rigoureuse
De la Seine au robinet, histoire d’eau

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